Isolation des sols, murs et toits
	La section isolation est divisée en plusieurs chapitres bien distincts :
	
		- L'isolation des murs
 
		- L'isolation des toits
 
	
	 
	 
	1. L'isolation des
	murs
	 
	Pour éviter que la chaleur ne s'échappe dans les murs, 
	une isolation des murs est indispensable. Bien qu'en Belgique, le principe 
	du mur creux soit le plus répandu, lorsque le maître d'ouvrage a choisi une 
	façade recouverte d'un enduit, l'on opte désormais de plus en plus pour des 
	systèmes où l'isolation est placée, non pas dans le creux mais à l'extérieur 
	du mur extérieur.
	 
	 
	  Pourquoi une isolation des murs ?
	En isolant correctement les murs, vous limitez en 
	principe les variations de température et vous pouvez réchauffer plus 
	rapidement et plus facilement une pièce qui a été refroidie.
	Un mur bien isolé doit également être protégé des 
	averses. Il est impossible, du moins dans les méthodes de construction 
	traditionnelles, d'éviter qu'en cas de lourde averse, de l'eau pénètre dans 
	la maçonnerie. Certains matériaux d'isolation ne résistent pas à l'humidité 
	et il faut donc veiller à ce que ceux-ci soient également correctement 
	protégés contre la pluie.
	 
	 
	  Isolation à l'extérieur des murs
	
	
	
	Si 
	vous préférez un enduit extérieur au parement traditionnel en briques, un 
	mur massif simple suffira en lieu et place du mur creux avec mur intérieur 
	et mur extérieur. Cette méthode de construction demande en effet moins de 
	main-d'œuvre qu'un mur creux et représente par conséquence une sérieuse 
	économie. 
	Dans ce cas, l'isolation est placée à l'extérieur du mur 
	et l'enduit est posé sur celle-ci. Cette méthode de construction est 
	également connue sous le nom de système d'isolation de façade. Il importe 
	dans ce cas de choisir un système constitué d'éléments qui sont conçus pour 
	aller ensemble. 
	L'isolation à l'extérieur du mur présente divers 
	avantages comparé au mur creux isolé traditionnel : risque de ponts 
	thermiques exclu et peu de différences de température entre le mur intérieur 
	et le mur extérieur, ce qui réduit considérablement le risque de 
	fissuration. 
	Dans certains cas, les blocs de construction isolent 
	suffisamment de sorte qu'une couche d'isolation supplémentaire est inutile. 
	C'est le cas notamment des blocs de béton cellulaire d'épaisseur suffisante. 
	Vous pouvez cependant améliorer le pouvoir isolant des murs en plaçant une 
	couche d'isolation contre le mur. Sachez que pour atteindre une valeur 
	isolante suffisante, le béton cellulaire doit être protégé par un enduit ou 
	un autre revêtement de façade. Si vous avez décidé de reporter à plus tard 
	la pose de l'enduit de façade, vous avez intérêt à placer une couche 
	hydrofuge. 
	Si vous avez opté pour un revêtement de façade (comme des 
	panneaux d'ardoises, des planchettes en plastique ou bois, etc.), vous 
	disposez d'une construction assez comparable à celle d'un enduit extérieur. 
	Contre le mur, vient d'abord un lattage sur lequel est placé ensuite le 
	revêtement extérieur. Un matériau isolant peut éventuellement être placé 
	dans l'espace intermédiaire. 
	 
	 
	 
	
	
	  Isolation par murs 
	creux
	Principe d'isolation le plus couramment utilisé. Il 
	s'agit d’un mur extérieur (mur de façade), d’un espace creux (le plus 
	souvent partiellement comblé de matériau isolant) et d’un mur intérieur.
	Il est important de bien évacuer l’eau qui s’infiltre 
	dans le creux via le mur extérieur. Il suffit pour cela d'insérer une couche 
	hydrofuge (bitume, membranes plastiques, etc.) au bas du mur et au-dessus 
	des linteaux, puis pratiquer quelques ouvertures au-dessus de cette couche 
	(généralement en ne bouchant pas quelques joints verticaux) afin d’évacuer 
	l’eau vers l’extérieur.
	 
	 
	 
	 
	  Isolation contre les 
	murs intérieurs
	
	Il s'agit d'un lattage vertical en bois réalisé contre 
	les murs et entre lesquelles est placée une couche isolante. Un pare-vapeur 
	est par ailleurs posé contre le matériau isolant.
	
	 
	Cependant, cette méthode est souvent déconseillée, et ce 
	pour plusiers raisons :
	
		- Le mur est exposé à de fortes fluctuations de 
		température, ce qui peut favoriser la formation de fissures ;
 
		- Risque accru de ponts thermiques ;
 
		- En été, la chaleur ne peut pas être absorbée par les 
		murs ;
 
		- Risque d’apparition de condensation entre 
		l’isolation et le parement extérieur.
 
	
	 
	 
	2. L'isolation des
	toits
	 
	Lorsque la maison est mal isolée, 30% des déperditions de chaleur passent 
	par la toiture. Bien isoler sa maison, çà change tout ! Une maison bien 
	isolée est une maison qui se conserve mieux et dans laquelle on obtient un 
	confort optimum. Les techniques et les matériaux que l’on peut rencontrer 
	varient selon les attentes et le type de charpente.
	Nous distinguerons 2 types d’isolations :
	 
	 
	  Isolation par l'intérieur
	L’isolation par l’intérieur est la technique la plus 
	couramment utilisée et s’envisage généralement lors d’un aménagement de 
	combles. Encore faut-il que la toiture soit en bon état.
	Elle consiste donc, à poser l’isolant (sous forme de 
	rouleaux ou de panneaux semi-rigides) sous la couverture existante, et 
	n’implique aucune intervention sur la toiture. 
	De plus, l’isolant peut être mis en œuvre selon deux 
	techniques : monocouche (l’isolant est posé directement en applique sur les 
	chevrons) ou bicouche (la première couche d’isolant est positionnée par 
	calage entre les chevrons, la seconde couche vient en recouvrement et en 
	couches croisées).
	Cette solution étant la plus efficace, elle réduit moins 
	le volume habitable. Sachez par ailleurs, que la solution bicouche permet 
	une diminution des ponts thermiques et donc, une meilleure isolation.
	Lorsque les espaces sous le toit ne sont pas utilisés 
	comme espace vital, il n'est pas nécessaire d'isoler le toit. Dans de tels 
	cas, il suffit d'isoler le sol du grenier. C'est non seulement moins cher, 
	mais cela évite en plus à la chaleur de pénétrer dans des espaces inutiles.
	 
	 
	  Isolation par 
	l'extérieur
	
	Cette technique offre d’excellentes performances 
	thermiques en réduisant les transferts de chaleur liés aux ponts thermiques. 
	Une solution à la carte qui séduira nombre d’entre vous, parce qu’elle 
	permet de répondre à tous les cas de figure.
	
	
Plusieurs procédés sont utilisés (panneaux sandwichs, 
	caissons chevronnés, procédé Sarking, etc.) mais nous affectionnons tout 
	particulièrement la pose d'un isolant mince thermoréflecteurs.
	Ce type d'isolant est relativement mince tout en 
	atteignant le même niveau d'isolation que les produits d'isolation 
	traditionnels plus épais. De plus, son placement est très aisé.
	Apparue il y a une quarantaine d’années en Amérique du 
	nord, cette technique a prouvé son efficacité dans bien des domaines. Le 
	principe consiste à créer une barrière thermique réfléchissante donc 
	isolante. 
	La partie réfléchissante empêche toute pénétration des 
	flux intérieurs et extérieurs. Elle permet de réfléchir les rayons 
	infrarouges. 
	La partie isolante, en séparant les deux parties 
	réfléchissantes, limite tout phénomène de conduction. De plus, l’air, 
	(principal composant des produits ATI), reste aujourd’hui l’un des meilleurs 
	isolants.
	 
	Ses multiples avantages :
	
		- Réduit les dépenses d'énergie grâce à son excellent 
		pouvoir thermique ;
 
		- Efficace été comme hiver, il assure son rôle 
		d'isolant en luttant contre le froid, mais aussi contre le chaud en été 
		;
 
		- Faible épaisseur et donc gain de place pour 
		l'habitat ;
 
		- Totalement anallergique, sans détachement de 
		microparticules ni de fibres nocives ;
 
		- Hydrophobe, imperméable et imputrescible ;
 
		- Isolation durable dans le temps ;
 
		- Léger, ne pèse pas sur les structures ;
 
		- Souple, s'adapte à toutes les formes (angles, 
		courbes) ;
 
		- Pose facile et rapide, ne nécessite aucun outillage 
		particulier ;
 
		- Inattaquable par les rongeurs, oiseaux, insectes ;
 
		- Classement au feu M1 - A1 - B1 ;
 
		- Bulles d’air sec sans possibilité de contact avec 
		l’extérieur ;
 
		- Recyclable
 
		- Garantie de 10 ans